• Beaucoup de femmes regrettent l'IVG et y pensent encore (d'après notre sondage sur le forum doctissimo, elles sont seulement 19% à être totalement remise et soulagé de leur IVG, alors que 52.4% y pensent encore et se sentent mal depuis, puis pour les 28.6 % restantes elles regrettent d'avoir fait leur IVG)

    Ainsi, aujourd'hui avant l'IVG elles hésitent beaucoup à avorter et se posent beaucoup de questions notamment par rapport aux séquelles qu'elles pourraient encourir et si elles auront encore la capacité de procréer après avoir avorté. Elles sont souvent honteuses d'être tombées enceintes et se sentent coupables et donc en parlent à un minimum de personnes. De plus, la plupart avortent car elles ont été forcées par une personne de leur entourage comme leur famille ,leur compagnon ... Ou alors car elles se trouvent trop jeunes, incapables d'assumer une grossesse : la plupart font encore des études ce qui ne leur permet pas financièrement d'avoir un enfant. Puis certaines se retrouvent seul, abandonnées par leur compagnon et ne voulant pas d'enfants sans père, décident de subir un IVG . Par ailleurs, à certaines périodes de l'année comme en août, il est difficile de trouver un hôpital acceptant de pratiquer l'IVG, ce qui est une angoisse en plus pour les femmes qui doivent avorter avant une date limite.

    Puis, après l'IVG la plupart des femmes vivent cet acte comme un soulagement, mais au fil du temps elles regrettent car elles se sentent vides. Dès qu'elles arrivent vers la date « d'anniversaire » de l'accouchement où dès qu'elles voient une femmes enceinte dans la rue elles se sentent mal et coupables de ne pas avoir achevé leur grossesse. Certaines tombent dans la dépression.

    Certaines femmes se sont pourtant très bien remises ; certes elles ne pourront jamais oublier mais elles ne regrettent pas d'avoir avorté. Pour elles c'était un obstacle que la vie avais mis sur leur chemin et auquel elles ont trouvé une solution, l'IVG . Puis souvent cette expérience rend les femmes plus fortes et plus mature, elles voient la vie différemment.

    Pourtant lorsque l'avortement était interdit auparavant, les femmes subissaient des IVG clandestinement ce qui faisait que leur moral était encore plus bas. A cette époque il y avait beaucoup de séquelles et si elles avortaient, c'était par contrainte et obligation, puis c'était fait dans le secret donc l'angoisse était intense.


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  • Toutes les religions n'ont pas le même avis vis-à-vis de l'avortement.

    Tout d'abord les catholiques pensent que l'avortement est un meurtre dès la fécondation, car lors d'un avortement on élimine un fœtus vivant. Cet acte est considéré comme un crime et les pratiquants de cette religion peuvent être excommuniés. Même lors d'un viol la pratique d'un avortement est strictement interdite : « Même s'il n'est pas désiré ce n'est pas l'enfant qui à demandé de venir au monde, il ne faut pas tuer d'innocents.»

    Au contraire, les protestants autorisent l'avortement, si la santé physique ou morale de la mère ou de l'enfant à naître est en danger, ou bien s'il y a eu viol, inceste ou si c'est une mineure de moins de 16 ans qui tombe enceinte.

    De même dans le judaïsme, l'avortement n'est pas interdit si la santé de la mère est en danger, s'il y a mal formation du fœtus, si la femme a moins de 18 ans ou plus de 40 ans, en cas d'adultères, de grossesses extra conjugales et de viol.

    Les musulmans reconnaissent l'avortement si la mère est en danger elle peut avorter en cas de nécessité réelle et reconnue, ainsi que si le fœtus est mal formé sur diagnostic médical fiable. Sachant que dans cette religion l'âme est insufflée dans le fœtus au terme du quatrième mois de grossesse (120eme jour) passée cette limite l'avortement est strictement interdit.


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  • En 1967, les personnes favorables à l'avortement sont minoritaires en France. Certains mouvements commencent donc à s'activer par la diffusion de faux chiffres et la focalisation de l'opinion sur des cas particuliers : viols, incestes, malformations graves du fœtus. En effet il est difficile de connaître le  bon nombre d'avortement à cette époque, car les grandes associations étant pour l'avortement tente de toucher les gens  en diffusant des faux chiffres assez élevés pour autoriser l'avortement. Elles pensent qu'il faut montrer aux gens qu'un avortement clandestin tue plus qu'un avortement qui pourrait être légal et fait dans de meilleurs conditions. Par exemple, certains organismes comme l'INED (Institut National des Etudes Démographiques) avancent des chiffres exorbitants d'avortements clandestins et de décès de femmes ayant avorté.  En 1966, l'INED avance le chiffre minimum de 250.000 avortements clandestins et 250 morts par an. L'ANEA (Association Nationale pour l'Etude de l'Avortement), organe d'études du MFPF, les évalue respectivement à plus d'un million et 3600 morts par an. Ils se rétracteront après la loi en publiant discrètement les vrais chiffres.

    Conclusion : La mentalité des gens ayant changée au cour du temps a permis de créer des combats politiques pour que l'avortement soit enfin légalisé.


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