• La Mentalité des gens

    En 1967, les personnes favorables à l'avortement sont minoritaires en France. Certains mouvements commencent donc à s'activer par la diffusion de faux chiffres et la focalisation de l'opinion sur des cas particuliers : viols, incestes, malformations graves du fœtus. En effet il est difficile de connaître le  bon nombre d'avortement à cette époque, car les grandes associations étant pour l'avortement tente de toucher les gens  en diffusant des faux chiffres assez élevés pour autoriser l'avortement. Elles pensent qu'il faut montrer aux gens qu'un avortement clandestin tue plus qu'un avortement qui pourrait être légal et fait dans de meilleurs conditions. Par exemple, certains organismes comme l'INED (Institut National des Etudes Démographiques) avancent des chiffres exorbitants d'avortements clandestins et de décès de femmes ayant avorté.  En 1966, l'INED avance le chiffre minimum de 250.000 avortements clandestins et 250 morts par an. L'ANEA (Association Nationale pour l'Etude de l'Avortement), organe d'études du MFPF, les évalue respectivement à plus d'un million et 3600 morts par an. Ils se rétracteront après la loi en publiant discrètement les vrais chiffres.

    Conclusion : La mentalité des gens ayant changée au cour du temps a permis de créer des combats politiques pour que l'avortement soit enfin légalisé.


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